Objet : Forum de discussion de l'Association des archivistes français
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- From: Claire Larrieux - Déléguée générale <>
- To: BRUANT Christelle <>, "" <>
- Subject: RE: [archives-fr] Partir de X ou se questionner sur ses RSN
- Date: Wed, 15 Jan 2025 07:35:04 +0000
- Accept-language: fr-FR, en-US
Bonjour,
Il y a visiblement eu un souci avec le mail de Christelle, je me permets donc
de le copier sans problème d'affichage ci-dessous :
____
Bonjour Julien, bonjour à tous,
Cette nouvelle vague de migration conforte chez moi un vaste questionnement
plus général sur les réseaux sociaux pour lequel j’aimerais justement des
échanges et des avis de collègues.
Questionnement (à tiroirs) que j’ai déjà pu partager en privés avec certains
ou sur mon compte Mastodon.
Au-delà de la question – certes importante – de l’idéologie et du modèle
portés par le réseau social choisi, qu’attend-on de la présence sur les
réseaux sociaux et avec 10 ou 15 ans de recul pour certains services,
l’objectif est-il atteint ou toujours atteint ? est-ce que les réseaux
sociaux – tels qu’ils sont aujourd’hui – peuvent encore nous permettre de
combler nos attentes et celles des usagers/publics ? Si oui, lesquels ? Si
non, comment faire et quels outils trouver ? A l’heure où le forum de l’AAF
va nous parler « d’attention », les réseaux sont-ils vraiment des outils
utilisables pour porter attention à nos publics par exemple ou pour que le
public (et nos dirigeants) fassent attention à nous (nous remarquent mais
surtout nous connaissent vraiment) ? Est-ce qu’ils permettent toujours des
échanges et du dialogue ?
Les questions sont peut-être simplement « comment s’informer ? » et, quand on
représente une institution, « comment on informe ? » (en laissant d’autres
questions du qui on cible ? pour quoi ?...).
Pour ma part, les réseaux sociaux (enfin surtout Twitter) me permettaient de :
* faire de la veille professionnelle,
* faire connaître les nouveautés et actions de mon service (communiquer),
* publier des petits contenus (valoriser/faire de la médiation),
* ramener un peu de trafic vers le site Internet des Archives d’Orléans
* et finalement faire parfois de belles rencontres numériques (de créer
un réseau qui s’est parfois prolongé « dans la vraie vie » ou IRL !). Je
pense notamment au #ChallengeAZ, à la #MuseumWeek, ou à d’autres challenges
qui pouvaient donner un sentiment d’animation, de découvertes, de communautés
et d’échanges…. Tout se qui faisait qu’on se prenait au jeu (trop ?).
A une époque, certains services avaient des réseaux à défaut d’avoir un site
Internet. L’idée était de se créer une identité numérique qui parfois était
d'ailleurs bien loin de la réalité de terrain mais pouvait apporter une
bouffée d'air.
Force est de constater qu’aujourd’hui, Twitter/X ne répond plus en partie à
ces attentes .
* la magie des algorithmes ( ?) fait que je ne vois plus les posts de
comptes auxquels je suis pourtant abonnée et que je me sens « polluée » de
contenus qui ne m’intéressent pas
* il y a moins d’interactions (sans doute pour la raison précédente mais
sans doute aussi pour d’autres raisons à identifier (lassitude ? scroll à
outrance ? publications pas vues ? peur de la polémique, abonnés qui ont
migré ?)
…
En novembre 2022, lors de la précédente migration Twitter devenu X, j’ai créé
un compte Mastodon pour les Archives d’Orléans et un compte personnel. Mais
depuis, plusieurs paramètres ont fait que je ne me suis pas réinvestie assez
pour comprendre vraiment la philosophie de l’outil, recréer une communauté et
relancer la machine à posts sur ce réseau. Sur Mastodon, des généalogistes
m’ont questionné sur la création d’un compte BlueSky pour les Archives
d’Orléans. Mais je suis un peu dans le flou et le service communication de la
ville me conseille d’attendre un peu.
Utiliser de nouveaux outils, c’est aussi investir du temps pour apprendre à
les utiliser, les comprendre et suivre leurs évolutions. Est-ce que ça le
mérite au détriment d'autres actions ?
Pour la petite histoire, en 2011, à mon retour de congés maternité, j’avais
constaté qu’en quelques mois d’absence, de plus en plus de services
d’archives avaient investi les RS – plutôt Facebook à l’époque – et que
l’idée générale était qu’il fallait « en être » avec toujours ce débat
d’arrière-plan qu’on connaissait aussi pour les sites Internet : « si tu n’y
es pas, tu n’existes pas ». L’idée était qu’on allait créer des communautés,
interagir, être vus, pour certains être libres de parler de notre propre voix
sans intermédiaires … enfin surtout « en être ». Je me souviens qu’après
quelques mois d’absence – à pouponner – j’avais eu le sentiment que ma
profession avait amorcé un virage et que j’étais complètement déconnectée (au
sens propre et figuré !) et qu'il fallait raccrocher les wagons.
Progressivement, les services d’archives ont créés des pages ou des comptes
sur différents RS… Il serait d’ailleurs intéressant de revenir sur la genèse
de ces RS par service et de dégager des tendances. En effet, combien
d’archivistes ont porté cela d’abord sur leurs réseaux personnels et sur leur
temps personnel aussi, devenant parfois ultra (trop ?) connectés,
s’affranchissant des horaires de travail avant qu’on ne parle de droit à la
déconnexion ? sans mention sur les fiches de poste ? Y a-t-il vraiment eu des
stratégies de déploiement / communication ou est-ce qu’on était plutôt dans «
ah ben les gens ont l’air d’y être alors je vais y aller aussi !? ». Est-ce
que des moyens et du temps ont été alloués dans cette optique de « faire du
réseau » ? et si oui, au détriment de quoi ? Lesquels d’entre nous ont du
faire « dans la débrouille » quand d’autres avaient des outils pour ne
serait-ce que programmer des publications ? Est-ce que les services ont tiré
des conclusions, des bilans sur ce que cela leur amène, ce qu’ils
construisent dans le rapport à l’usager ou au moins sur le lien de trafic
vers leur site Internet ? A-t-on des éléments tangibles au-delà des ressentis
et des conflits de valeurs ?
Progressivement – aussi – j’ai le sentiment que la philosophie a changé.
Parce qu’il fallait « en être » et de plus en plus « en être à plein
d’endroit » avec la multiplication des comptes sur différents réseaux,
beaucoup de services se sont mis à faire des publications que j’appellerai
des publications « robot ». Je veux dire par cela qu’une publication
identique était systématiquement publiée sur autant de réseaux que le service
en avait… par la grâce des partages, c’est autant de fois que la même
publication réapparaissait sur les « murs », « fils » et autres de nos
abonnés et les nôtres, participant sans doute à l’infobésité, à la pratique
du scroll à tout va, à la perte de dialogue et à une certaine envie de
déconnexion qui a peut-être atteint son paroxysme avec la période du COVID ?
On sait tous désormais que derrière un nombre d’abonnés ou un nombre de
réactions aux posts, l’interprétation peut être assez difficile ou pas
vraiment représentative. Sans compter parfois les polémiques stériles… A une
époque – je ne sais pas si c’est toujours vrai – il fallait aussi avoir des
posts réguliers pour être identifiable et identifié. Remonter. Ce qui
nécessite aussi toujours d’alimenter la bête.
En design de service, on nous indique toujours que le service doit être «
utile », « utilisable » et « désirable ». Si on regarde les réseaux sociaux à
l’angle de ce triptyque, on peut se questionner.
* Utiles : ils le sont puisqu’ils permettent d’avoir de l’info et d’en
faire passer
* Utilisables : c’est discutable. Il y a ce qu’on ne maîtrise pas (ex.
algo). Les temps d’apprentissage et toutes ces petites fonctionnalités qui
changent sans arrêt (ô joie du numérique !)
* Désirables : ça peut être fonction de chacun des réseaux, des
individus, des moments…
Aujourd’hui, pour différentes raisons, j’alimente moins les réseaux sociaux
des Archives d’Orléans. Je n’ai qu’une personne lors d’une visite « réelle »
qui me l’a fait remarquer et m’a dit que ça lui manquait (j’avoue que ça a
fait du bien). Mais qu’en est-il sinon ? Je ne sais pas trop. (précisons que
cette dame n'est abonnée à aucun réseau social mais fait la démarche sur
Facebook d'interroger quelques comptes régulièrement).
On en revient donc à la question du sens, des outils et comment tisser du
lien avec le public, celui qui nous connaît et celui qui ne nous connait pas
encore…
Pour information ,nous avons une newsletter et un site Internet. En 2024,
nous avons reçu plus de 650 demandes de recherche et toutes les actions «
physiques » ont rencontré du public. Preuve qu'on arrive à nous trouver sans
forcément mener une politique du réseau social à outrance.
Nous sommes présents sur X (2015), Facebook (2017), Instagram (2019), YouTube
(2020) et Mastodon (2022) avec un rythme de publication assez irrégulier.
Vaut-il mieux démultiplier les canaux d’information ou se concentrer sur un
seul clairement identifié et alimenté plus régulièrement ? Est-ce que
finalement, sur tous les réseaux, on ne finit pas par retrouver en majorité
toujours les mêmes personnes ?
Vous l’aurez compris, je ne sais que penser dans ces temps incertains. Ce qui
est sûr c'est que la question "en être ou pas" reste toujours valable !
Et les avis de collègues (et du public) m’intéressent.
Désolée pour ce long message qui dépasse les 140 caractères ☺ [les plus vieux
comprendront]
Bien cordialement
Christelle BRUANT
Responsable des Collections et des Publics Archives municipales et
métropolitaines d’Orléans Hôtel de Ville Place de l’Etape
45040 Orléans cedex 01
02.38.79.29.06.
<>
Claire LARRIEUX
Déléguée générale
#AAFRennes2025 « Avec attention : archives, archivistes & sociétés »
Merci à nos parrains : Eidopolis/PrismiaVision, Fontaine et Fils,
Iron Mountain, Naoned, Saint-Gobain et Xelians
Association des archivistes français
Formation et publications gérées par AFF
6 - 8 rue Jean-Marie Jégo - 75013 Paris
01 46 06 40 12 - 06 72 11 57 88
-----Message d'origine-----
De :
<> De la part de BRUANT Christelle
Envoyé : mardi 14 janvier 2025 20:12
À :
Objet : RE: [archives-fr] Partir de X ou se questionner sur ses RSN
Bonjour Julien, bonjour =C3=A0 tous,
Cette nouvelle vague de migration conforte chez moi un vaste questionnement=
plus g=C3=A9n=C3=A9ral sur les r=C3=A9seaux sociaux pour lequel j=E2=80=99=
aimerais justement des =C3=A9changes et des avis de coll=C3=A8gues.
Questionnement (=C3=A0 tiroirs) que j=E2=80=99ai d=C3=A9j=C3=A0 pu partager=
en priv=C3=A9s avec certains ou sur mon compte Mastodon.
Au-del=C3=A0 de la question =E2=80=93 certes importante =E2=80=93 de l=E2=
=80=99id=C3=A9ologie et du mod=C3=A8le port=C3=A9s par le r=C3=A9seau socia=
l choisi, qu=E2=80=99attend-on de la pr=C3=A9sence sur les r=C3=A9seaux soc=
iaux et avec 10 ou 15 ans de recul pour certains services, l=E2=80=99object=
if est-il atteint ou toujours atteint ? est-ce que les r=C3=A9seaux sociaux=
=E2=80=93 tels qu=E2=80=99ils sont aujourd=E2=80=99hui =E2=80=93 peuvent e=
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? Si oui, lesquels ? Si non, comment faire et quels outils trouver ? A l=E2=
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lic (et nos dirigeants) fassent attention =C3=A0 nous (nous remarquent mais=
surtout nous connaissent vraiment) ? Est-ce qu=E2=80=99ils permettent touj=
ours des =C3=A9changes et du dialogue ?
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on informe ? =C2=BB (en laissant d=E2=80=99autres questions du qui on cible=
? pour quoi ?...).
Pour ma part, les r=C3=A9seaux sociaux (enfin surtout Twitter) me permettai=
ent de :
* faire de la veille professionnelle,
* faire conna=C3=AEtre les nouveaut=C3=A9s et actions de mon service (c=
ommuniquer),
* publier des petits contenus (valoriser/faire de la m=C3=A9diation),
* ramener un peu de trafic vers le site Internet des Archives d=E2=80=
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* et finalement faire parfois de belles rencontres num=C3=A9riques (de =
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Force est de constater qu=E2=80=99aujourd=E2=80=99hui, Twitter/X ne r=C3=A9=
pond plus en partie =C3=A0 ces attentes .
* la magie des algorithmes ( ?) fait que je ne vois plus les posts de c=
omptes auxquels je suis pourtant abonn=C3=A9e et que je me sens =C2=AB poll=
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* il y a moins d=E2=80=99interactions (sans doute pour la raison pr=C3=
=A9c=C3=A9dente mais sans doute aussi pour d=E2=80=99autres raisons =C3=A0 =
identifier (lassitude ? scroll =C3=A0 outrance ? publications pas vues ? pe=
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=E2=80=A6
En novembre 2022, lors de la pr=C3=A9c=C3=A9dente migration Twitter devenu =
X, j=E2=80=99ai cr=C3=A9=C3=A9 un compte Mastodon pour les Archives d=E2=80=
=99Orl=C3=A9ans et un compte personnel. Mais depuis, plusieurs param=C3=A8t=
res ont fait que je ne me suis pas r=C3=A9investie assez pour comprendre vr=
aiment la philosophie de l=E2=80=99outil, recr=C3=A9er une communaut=C3=A9 =
et relancer la machine =C3=A0 posts sur ce r=C3=A9seau. Sur Mastodon, des g=
=C3=A9n=C3=A9alogistes m=E2=80=99ont questionn=C3=A9 sur la cr=C3=A9ation d=
=E2=80=99un compte BlueSky pour les Archives d=E2=80=99Orl=C3=A9ans. Mais j=
e suis un peu dans le flou et le service communication de la ville me conse=
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Utiliser de nouveaux outils, c=E2=80=99est aussi investir du temps pour app=
rendre =C3=A0 les utiliser, les comprendre et suivre leurs =C3=A9volutions.=
Est-ce que =C3=A7a le m=C3=A9rite au d=C3=A9triment d'autres actions ?
Pour la petite histoire, en 2011, =C3=A0 mon retour de cong=C3=A9s maternit=
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tre propre voix sans interm=C3=A9diaires =E2=80=A6 enfin surtout =C2=AB en =
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On sait tous d=C3=A9sormais que derri=C3=A8re un nombre d=E2=80=99abonn=C3=
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manquait (j=E2=80=99avoue que =C3=A7a a fait du bien). Mais qu=E2=80=99en =
est-il sinon ? Je=20ne sais pas trop. (pr=C3=A9cisons que cette dame n'est =
abonn=C3=A9e =C3=A0 aucun r=C3=A9seau social mais fait la d=C3=A9marche sur=
Facebook d'interroger quelques comptes r=C3=A9guli=C3=A8rement).
On en revient donc =C3=A0 la question du sens, des outils et comment tisser=
du lien avec le public, celui qui nous conna=C3=AEt et celui qui ne nous c=
onnait pas encore=E2=80=A6
Pour information ,nous avons une newsletter et un site Internet. En 2024, n=
ous avons re=C3=A7u plus de 650 demandes de recherche et toutes les actions=
=C2=AB physiques =C2=BB ont rencontr=C3=A9 du public. Preuve qu'on arrive =
=C3=A0 nous trouver sans forc=C3=A9ment mener une politique du r=C3=A9seau =
social =C3=A0 outrance.
Nous sommes pr=C3=A9sents sur X (2015), Facebook (2017), Instagram (2019), =
YouTube (2020) et Mastodon (2022) avec un rythme de publication assez irr=
=C3=A9gulier.
Vaut-il mieux d=C3=A9multiplier les canaux d=E2=80=99information ou se conc=
entrer sur un seul clairement identifi=C3=A9 et aliment=C3=A9 plus r=C3=A9g=
uli=C3=A8rement ? Est-ce que finalement, sur tous les r=C3=A9seaux, on ne f=
init pas par retrouver en majorit=C3=A9 toujours les m=C3=AAmes personnes ?
Vous l=E2=80=99aurez compris, je ne sais que penser dans ces temps incertai=
ns. Ce qui est s=C3=BBr c'est que la question "en =C3=AAtre ou pas" reste t=
oujours valable !
Et les avis de coll=C3=A8gues (et du public) m=E2=80=99int=C3=A9ressent.
D=C3=A9sol=C3=A9e pour ce long message qui d=C3=A9passe les 140 caract=C3=
=A8res =E2=98=BA [les plus vieux comprendront]
Bien cordialement
Christelle BRUANT
Responsable des Collections et des Publics Archives municipales et
m=C3=A9tropolitaines d=E2=80=99Orl=C3=A9ans H=C3=B4tel de Ville Place de
l=E2=80=99Etape
45040 Orl=C3=A9ans cedex 01
02.38.79.29.06.
<
ropole.fr>
http://archives.orleans-metropole.fr<http://archives.orleans-metropole.fr/>
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Bonjour cher coll=C3=A8gues,
Je vous relais une campagne en faveur d=E2=80=99un d=C3=A9sengagement de la=
plateforme X (https://helloquittex.com/).
En voici la teneur :
=C2=AB Pourquoi je quitte X ?
Sous Elon Musk, X est devenu une machine =C3=A0 manipulation de l'opinion. =
Refusons d'en =C3=AAtre complices.
Le #20Janvier 2025, jour de l'investiture de Donald Trump, reprenons le con=
tr=C3=B4le en quittant X collectivement pour des alternatives qui respecten=
t la libert=C3=A9 d'expression. =C2=BB Plus d'une quarantaine de services
d=E2=80=99archives (pour la plupart publ=
ics) pr=C3=A9sents sur X. Comme professionnels de l=E2=80=99information, ma=
is aussi agents publics, notre participation =C3=A0 certaines plateformes d=
evraient nous interroger, m=C3=AAme si =C3=A9videmment nous suivons les d=
=C3=A9cisions de nos tutelles.
Des services publics (APHM, Aix-Marseille Universit=C3=A9, Paris 8 et son M=
aster archives, etc.) mais aussi la presse (M=C3=A9diapart, Ouest-France, S=
ud-Ouest, The Guardian, La Vanguardia) et dans notre domaine la Revue fran=
=C3=A7aise de g=C3=A9n=C3=A9alogie, ont d=C3=A9cid=C3=A9 la fermeture de le=
ur compte sur X.
Les alternatives Bluesky et Linkedin semblent privil=C3=A9gi=C3=A9es malgr=
=C3=A9 l=E2=80=99enclosure, les probl=C3=A9matiques de mod=C3=A9ration et d=
e pond=C3=A9ration par des algorithmes non connus des usagers. Notre partic=
ipation =C3=A0 des plateformes plus ouvertes et interop=C3=A9rables semble =
une option plus pertinente que cela soit du point de vue du respect des don=
n=C3=A9es de nos usagers ou de la p=C3=A9rennit=C3=A9 de nos contenus.=20
Deux=20services d=E2=80=99archives fran=C3=A7ais (AM d=E2=80=99Orl=C3=A9ans=
et AD de l=E2=80=99Eure) sont pr=C3=A9sents depuis plusieurs mois sur Mast=
odon, et quelques dizaines d=E2=80=99archivistes francophones y sont aussi.=
Vous pouvez trouver une liste ici (https://framagit.org/Mac_Graveur/archiv=
istodon/-/blob/main/liste_archivistesfr.csv) facilement importable si vous =
cr=C3=A9ez un compte pour d=C3=A9buter la mise en place de votre r=C3=A9sea=
u. Je signale par ailleurs que de gros comptes de services de l=E2=80=99=C3=
=89tat existent d=C3=A9j=C3=A0 (DINUM, INSEE, CNIL, CNES, IGN, PNF, etc.) En
esp=C3=A9rant vous retrouver plus nombreux dans cet espace et reprendre = la
main sur nos r=C3=A9seaux sociaux.
Julien Benedetti (@ sur Mastodon).
=20
________________________________-
Liste=20=C3=A9lectronique de l'Association des archivistes fran=C3=A7ais ar=
.
Pour vous d=C3=A9sabonner, envoyez un email =C3=A0 archives-fr-unsubscribe@=
listes.archivistes.org.
=0A=0A
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Liste électronique de l'Association des archivistes français
.
Pour vous désabonner, envoyez un email à
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RE: [archives-fr] Partir de X ou se questionner sur ses RSN,
BRUANT Christelle, 14/01/2025
- RE: [archives-fr] Partir de X ou se questionner sur ses RSN, Claire Larrieux - Déléguée générale, 15/01/2025
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